Dhomínikos Theotokópoulos,dit Le Greco est né à Candie (Crète) en 1541. Il vécut jusqu’à ses 26 ans sur son île natale, où il était un peintre d’icônes apprécié, dans le style post-byzantin. Résidant ensuite en Italie pendant dix ans, il adopta le style Renaissance, d’abord à Venise, adepte de Titien, puis à Rome, en contact avec le maniérisme de Michel-Ange. En 1577, il s’installa à Tolède, où il resta jusqu’à la fin de sa vie. Durant ces 37 années passées dans cette ville, l’art du Greco fut soumis à une profonde évolution. Dans un premier temps, il resta fidèle à ses sources italiennes. Mais vers 1600, les éléments artificiels et irréels de ses œuvres, principalement antinaturalistes et néoplatoniciennes, s’intensifièrent. Il mourut à Tolède en 1614.

Le Greco,le partage de la tunique du Christ 1581-1586

Le Greco 1577-1579 La Dame à l’Hermine Pollock House Glasgow 139X109 cm huile sur toile
Sur un fond sombre une jeune femme regarde le spectateur, vêtue d’une robe de fourrure couvrant le reste de sa robe. Un voile transparent sous lequel apparaît de façon discrète un collier couvre sa tête. La robe tombe dans l’obscurité derrière sa doublure en fourrure, qui peuvent être hermine ou lynx. La peinture est non signée, mais est attribuée au Greco.

Paul Cezanne La Femme à l’Hermine d’après Le Greco 1886 huile 53X49 cm
En 1885-1886, Cezanne reproduit la Dame à l’hermine plus triste et dans des tonalités plus claires. Pour la petite histoire, ce morceau exceptionnel d’histoire de l’art n’a pas trouvé preneur aux enchères en 2012 chez Sotheby’s alors qu’il était proposé avec une estimation de 3,9 millions de dollars.
Giacometti

Alberto Giacometti La femme à la Fourrure Fondation Giacometti
A voir au Musée Paul Valéry à Sète:
EL GRECO
L’Immaculée Conception de la chapelle Oballe
du Musée de Santa Cruz de Tolède
http://museepaulvalery-sete.fr/Elgreco.php
1 commentaire
Catherine Dorochenko · 10 septembre 2017 à 15 h 47 min
Merci Michel!
Est-ce que tu peux noter ma nouvelle adresse mail.
dorochenko.catherine@orange.fr
Merci Michel!
Bisous
Catherine